UTMB
France
Chamonix ; départ.
Échauffement le long de l'Arve jusqu'aux Houches. 1ère montée : col de Voza. La nuit tombe doucement et les couleurs sur les monts enneigés sont une vraie récompense.
Saint Gervais, la vallée des Contamines-Montjoie jusqu'au col du Bonhomme. Beau feu au ravito de la Balme avant de prendre de l'altitude et de se rafraîchir. Le sentier semble bien long tout là-haut : avons-nous passé ce col ?
Descente sur les Chapieux et à nouveau du monde, du bruit, de la lumière. Ça fait du bien de retrouver le monde. Ravito, premier dodo.
Tout frais tout neuf, approche de nuit et montée au col de la Seigne et la frontière Franco-Italienne. Le soleil se lève. Là aussi, quel réconfort après le froid et la nuit !
Italie
Plein feu sur le Mont Blanc versant Italien dans les couleurs matinales : une merveille de roches acérées, de glaciers suspendus, d'ombres et de lumières.
Passage de toute beauté sous le refuge Soldini, miroir du lac Combal, sous la moraine du glacier du Miage.
Puis le casse-pattes en remontant à l'Arpe Vieille sous la chaleur qui s'installe. Attendre Courmayeur et se changer enfin.
Courmayeur ; ravito, change. Midi. L'heure la plus chaude pour la montée du refuge de Bertone où l'eau est bienvenue.
Beaux balcons jusqu'à Arnuva et 2è casse-pattes : le Grand Col Ferret et la Frontière Italo-Suisse.
Suisse
Vue sur le Mont Rose.
La Fouly, ravito apprécié (ils avaient une bonne eau pétillante sucrée !).
La nuit s'installe à nouveau et casse le moral : il va falloir l'affronter une 2ème fois. Passage de nuit dans un village charmant : Praz de Fort.
Champex ; ravito, soins des pieds, 2è dodo.
Revigoré, je repars dans la nuit. Bovine ou la montée du chaos : grosses marches et racines obligeant à faire de grands pas. Ravito coup de coeur : là-haut, une petite bergerie et vue de nuit sur Martigny éclairé.
Trient et le levé du soleil. Le temps est couvert.
On se dit que c'est pour bientôt. Mais le sommeil semble être l'obstacle principal et ça fait un moment que ça dure. Vivement l'arrivée.
France
Valorcine, col des Montets, la Flégère et la descente sur Chamonix. Tout est pénible. Coup de barre qui va durer tous ces derniers km. Pourtant...
Quel bonheur d'arriver et de trouver tous ces gens. Le sourire revient, comme la force de courir à nouveau dans les rues de la ville, au milieu de la foule qui applaudit. Inoubliable !